Au fur et à mesure que les enfants apprennent par l'observation, le jeu et d'autres moyens, ils grandissent et s'adaptent à l'environnement qui les entoure, développant une compréhension de la société, d'eux-mêmes en tant qu'individus, et cela construit les bases de leur vie d'adulte. Chaque enfant vivra des interactions positives et négatives, à partir desquelles il apprendra et grandira. Cependant, un type d'expérience qui peut avoir un impact négatif à long terme sur leur développement et leur avenir est la maltraitance des enfants.

La maltraitance des enfants n'est pas aussi rare qu'on pourrait le penser et n'est pas toujours physique. Au Canada, 32 % des adultes ont déclaré avoir subi une forme de violence avant l'âge de 16 ans, qu'il s'agisse de négligence, de violence physique, de violence psychologique, de violence sexuelle ou simplement d'exposition à la violence conjugale. Tous ces éléments peuvent avoir un impact durable sur la santé mentale et physique d'un enfant, surtout s'il n'y a pas d'intervention ou de guérison de son traumatisme. Le trouble de stress post-traumatique, les maladies, la difficulté à maintenir des relations saines et le manque d'emploi stable ne sont que quelques-unes des façons dont les victimes de maltraitance d'enfants peuvent être touchées dans leur vie d'adulte.

La façon dont un enfant peut réagir à la maltraitance diffère d'un enfant à l'autre. Que la maltraitance des enfants se manifeste sous une forme physique ou non, elle peut provoquer un traumatisme affectant le développement cognitif, physique, mental et émotionnel de l'enfant. Le cerveau de chaque enfant réagit différemment à un incident de stress, d'abus ou de traumatisme. Par exemple, si l'enfant a de nombreuses ressources à sa disposition, comme un réseau de soutien composé de membres de la famille et d'amis, le cerveau peut être plus résilient face aux effets durables des abus qu'il a subis ou dont il a été témoin, par rapport à un enfant qui n'a pas accès à des ressources ou à un réseau de soutien. Sans aucun catalyseur positif, le traumatisme subi par le cerveau peut les affecter dans le présent et entraîner des conséquences inconnues dans leur vie d'adulte.

La maltraitance des enfants n'est pas aussi rare qu'on pourrait le penser et n'est pas toujours physique. Au Canada, 32 % des adultes ont déclaré avoir subi une forme de violence avant l'âge de 16 ans, qu'il s'agisse de négligence, de violence physique, de violence psychologique, de violence sexuelle ou simplement d'exposition à la violence conjugale. Tous ces éléments peuvent avoir un impact durable sur la santé mentale et physique d'un enfant, surtout s'il n'y a pas d'intervention ou de guérison de son traumatisme.

En plus d'être victime d'abus, le fait d'être témoin de l'abus d'un parent ou d'un tuteur peut également avoir un impact significatif sur le développement d'un enfant. L'un des changements qui devient visible est le détachement de la maison et de l'école – des lieux où ils reçoivent des soins primaires et qui sont normalement considérés comme une source de sécurité pour les enfants. Ils commencent à se sentir en danger dans ces environnements, ce qui a un impact sur leurs performances scolaires et leurs interactions avec les adultes et leurs pairs. Certains enfants finissent par normaliser un tel comportement, devenant plus susceptibles d'agir de la même manière avec leurs pairs, ce qui conduit à l'intimidation et à la violence physique. Si l'enfant n'est pas soutenu et que le traumatisme n'est pas traité, le cercle vicieux se poursuit, ce qui pourrait amener l'enfant à entrer dans une relation abusive à l'âge adulte ou à devenir lui-même violent.

Dans l'ensemble, qu'un enfant soit maltraité ou témoin de maltraitance, les effets peuvent avoir un impact considérable sur sa croissance, sa vision du monde et ses interactions avec les autres, ainsi que sur ses relations personnelles. Ils ont besoin de guérir pour regagner leur confiance, établir des relations significatives et prospérer.

Afin de fournir cette guérison, il est important de rechercher et de reconnaître les signes avant-coureurs de mauvais traitements et de négligence. Les signes à surveiller, entre autres, sont :

  • La malnutrition
  • Un comportement de retrait
  • Des blessures inexpliquées (ecchymoses/marques)
  • Un surplus d'agressivité
  • Aucune envie de rentrer à la maison/s'enfuit de la maison
  • Constamment sale
  • Constamment fatigué
  • Vol habituel (nourriture ou argent)
  • Trouble du sommeil
  • Difficulté à marcher/s'asseoir

En créant un espace sûr, l'enfant pourrait être plus enclin à parler de son traumatisme, ce qui demande beaucoup de courage. Lorsque cela se produit, il est important de valider et de soutenir l'enfant avec ses besoins. Cela peut ne pas sembler changer la vie, mais pour un enfant qui a subi le traumatisme de la maltraitance, lui fournir un espace sûr peut jeter les bases d'un avenir meilleur.

Nisa Homes aide à fournir cet espace sûr aux enfants qui viennent dans les foyers pour se protéger de la maltraitance. Environ 50 % des résidents de nos foyers sont des enfants, dont la plupart ont été témoins ou victimes d'abus.

Avec votre soutien, nous pouvons continuer à fournir un espace sûr aux femmes et aux enfants pour qu'ils guérissent de leurs traumatismes et aient l'espoir d'un avenir meilleur. Faites un don aujourd'hui sur nisahomes.com/donate

SOURCE:  https://www.canada.ca/en/public-health/services/health-promotion/stop-family-violence/problem-canada.html